Fausses-couches à répétition
Καθ’ έξιν αποβολές
Fausses-couches à répétition
L’expression fausses-couches à répétition fait référence, selon la définition de l’ESHRE, à 2 ou plus fausses couches avec le même partenaire.
La fausse-couche est l’interruption spontanée de la grossesse intra-utérine dont l’existence était avérée. Cela signifie que l’on dispose d’une échographie ou d’un test de choriogonadotrophine positif de plus de 100 unités. Par conséquent, la grossesse biochimique et la grossesse extra-utérine ne font pas partie de cette définition.
Heureusement, les fausses-couches à répétition ne concernent qu’un petit taux de la population (1 à 3 %).
Quels sont les facteurs de risque ?
Le premier facteur : l’âge.
Malheureusement, après l’âge de 40 ans, la probabilité d’une fausse-couche augmente. C’est le cas parce que la probabilité d’anomalies génétiques augmente, elle aussi.
L’anomalie génétique consiste en une anomalie dans le nombre et/ou la structure des chromosomes.
Le stress en tant que facteur de risque fait l’objet de débats.
Il n’est pas encore certain que le stress affecte l’évolution de la grossesse. La question est étudiée. Cependant, il est certain que, plus une femme est dans un état psychologique bon, mieux cela se passera pour l’implantation et l’évolution ultérieure de la grossesse.
La pollution de l’environnement.
L’exposition à des substances chimiques toxiques peut avoir des effets délétères sur la grossesse.
L’endométrite en tant que facteur de risque.
Une endométrite chronique non traitée peut faire que la grossesse commence mais, en récidivant, entraîner une fausse-couche, y compris jusqu’à la 24ème semaine de la grossesse, ce qui est particulièrement pénible.