Cancer et fécondation in vitro

Cancer et fécondation in vitro. Existe-t-il un risque, en fin de compte ?

Comment le cancer est-il lié à la fécondation in vitro ? La FiV peut-elle causer le cancer ?

Une des plus grandes craintes de la femme face à la Fécondation in vitro est la question de savoir dans quelle mesure cette approche thérapeutique est susceptible d’entraîner l’apparition d’un cancer, plus tard. Cette préoccupation est compréhensible. En effet, il s’agit d’un scénario pertinent dont la probabilité doit être évaluée par la communauté médicale à l’aide de la recherche et des données scientifiques disponibles.

La littérature et les recherches médicales internationales n’ont pu montrer un lien direct entre fécondation in vitro et formation de cancer. À ce jour, les chercheurs concluent qu’il n’existe pas de données claires montrant que les médicaments utilisés dans la procréation médicalement assistée sont liés au développement de tumeurs malignes.

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La fécondation in vitro peut-elle causer un cancer ? Mais, comment cette supposition s’est-elle développée ?

L’hypothèse d’une relation entre fécondation in vitro et cancer s’appuyait sur la base théorique selon laquelle toute intervention sur le profil hormonal est susceptible d’être lié au développement de cellules cancéreuses. En théorie, un taux d’œstrogènes accru pourrait être lié à l’apparition ou à l’accélération des tumeurs hormono-dépendantes, tel que le cancer du sein. Cependant, cette hypothèse demeure théorique puisqu’aucun cercle médical n’est en mesure de l’étayer au moyen de données fondées.

La preuve est quelque chose qui est apportée par la recherche clinique. Mais, il n’existe aucune recherche clinique démontrant que les femmes qui ont procédé à une fécondation in vitro présentent une plus grande probabilité de développer un cancer gynécologique, par rapport à la population générale des femmes.

Il ne faudrait donc pas s’inquiéter pour quelque chose qui n’est pas démontré.

La Recherche : Cancer et fécondation in vitro.

Chez Gyn Care IVF, nous appliquons la médecine fondée sur les preuves. Cela signifie que nous prenons des décisions cliniques fondées sur un savoir documenté. En pratique, nous combinons le jugement et l’expérience clinique aux données scientifiques disponibles, pour offrir à nos patients les meilleurs services médicaux possibles. Dans ce contexte, nous mettons à profit les données médicales, telles qu’elles apparaissent dans les études publiées.

La relation entre médicaments de fertilité et cancer du sein a été explorée au travers de nombreuses études scientifiques fiables. Aucune corrélation statistiquement significative n’a été trouvée entre la prise de médicaments de fertilité et risque de développer un cancer à l’avenir.

Cependant, dans tous les cas, nous prenons en considération les probabilités d’apparition d’un cancer liées aux antécédents de chaque patiente.

Facteurs de risque accru d’apparition d’un cancer:

  • L’infertilité augmente, par elle-même, la probabilité de cancer ovarien.
  • Le début prématuré des menstruations ainsi que la ménopause tardive.
  • L’obésité ou l’alimentation riche en graisses.
  • Les antécédents familiaux.
  • L’historique personnel qui inclut un cancer du sein ou du gros intestin.
  • Les mutations de gênes.
  • La pauciparité – ou oligoparité – est un facteur connu de risque de cancer ovarien.
  • L’existence d’une corrélation entre l’endométriose et le cancer ovarien a été formulée par plusieurs chercheurs.

D’un autre côté, les femmes qui ont eu une fécondation in vitro et qui ont allaité durant 15 mois au cours de leur vie, réduisent de 20 % leur risque de développer un cancer du sein. En outre, il a été démontré que les femmes qui entreprennent un traitement de fécondation in vitro sont examinées plus régulièrement par un gynécologue, ce qui a pour effet une prise en charge rapide en cas d’ éventuels problèmes diagnostiqués.

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La prévention, l’unique solution.

Gyn Care IVF est en faveur de la prévention. Ainsi, nous estimons que l’examen préventif, avant la fécondation in vitro, est absolument nécessaire. Les femmes qui vont entreprendre un traitement par induction de l’ovulation (FiV) sont soumises à un examen complet permettant de dépister une forme quelconque de néoplasie.

La prise des antécédents détaillés, personnels et familiaux, ainsi que l’examen clinique et les examens de laboratoire sont une étape essentielle de notre approche. L’examen clinique inclut l’examen des seins par palpation, l’échographie des seins, la mammographie ou l’IRM des seins, l’échographie gynécologique, le test Papanikolaou (pap test) et, dans le cas du diagnostic différentiel, le Doppler des ovaires et l’analyse des marqueurs du caner (CEA, Ca 125, hémoglobine fœtale, hormone béta- Chorionique Gonadotrope).

Ainsi, fondés sur les résultats documentés de toutes les études de la littérature contemporaine, nous concluons que les médicaments utilisés dans la fécondation in vitro ne sont pas « coupables » de provoquer des néoplasies. Les femmes qui, malheureusement, ont été malades, auraient présenté un cancer, avec ou sans fécondation in vitro. Le fait qu’elles aient entrepris la fécondation in vitro leur permet peut-être d’expliquer, sur le plan psychologique, ce qui a entraîné la maladie.

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